
I believe I can fly
Dans quelles mesures la conception d'une aile d'avion est-elle fondée
sur celles des oiseaux ?
Atterrissons maintenant et concluons que ces nombreuses forces qui s'exercent sur une aile d'avion peuvent paraître infimes voire inexistantes... Mais elles sont présentent et jouent toutes un rôle primordial dans un vol d'avion ainsi que celui d'un oiseau. Ces forces peuvent influer sur des choses négligeables mais qui additionnées permettent d'obtenir une différence considérable. Si l'on incurvait une aile d'airbus A380 de quelques degrés seulement celui-ci pourrait ne pas décoller et être la cause d'un accident mortel pour plus de 400 personnes...
Même si nos avions ne volent pas comme les oiseaux et qu'ils ne sont pas similaires en ce qui concerne leur aérodynamique et leurs ailes, ils s'inspirent fortement de ces mammifères pour quelques points.
C'est pourquoi nos ancêtres auraient pu paraître trop ambitieux ou ignorants d'imiter les oiseaux. Mais sans cette inspiration, Clément Ader n'aurait peut être pas imaginé mettre des ailes à l'Eole. Les fluides ont également une importance cruciale lors du vol d'un avion. Ils sont ainsi étroitement liés à l'aérodynamique et donc aux frottements. Ces derniers font partie des bêtes noires de l'aviation mais les frottements sont aussi redoutés par les fabricants de voitures de sport. Ainsi ce qui a été accompli par les grands pionniers de l'aviation a pu servir aux constructeurs automobiles et vice-versa.
"I believe I can fly"
Nous pouvons désormais répondre à Robert Kelly et lui affirmer qu'il peut voler et toucher le ciel du bout des doigts comme dans ses rêves.